Un enjeu majeur
Le monde de l’entreprise, de l’indépendant à la multinationale, est de plus en plus sensible à la protection des données clients, comptables, médicales, etc. Ce phénomène est d’autant plus marqué depuis l’avènement du RGPD (GDPR), réglementation européenne sur la protection des données. Suivant cette tendance, Monseu Recycling a décidé d’investir dans des installations permettant la destruction confidentielle de documents, aux équivalents P1 à P4 de la norme DIN66399.
Avec cette nouvelle structure, l’entreprise prend une place de choix dans la destruction hautement sécurisée à grande échelle en Belgique. Ceci permettra de détruire rapidement de grandes quantités de documents (ce process de destruction étant habituellement très lent) et de proposer grâce à cela des tarifs ultra compétitifs. Autre avantage, aucune intervention humaine ne sera nécéssaire, les contenants pouvant être directement versés dans leur entièreté dans le broyeur sans être vidés manuellement, de la boîte d’archives en carton à la palette de documents complète.
Pourquoi une destruction confidentielle de documents?
L’on pourrait penser que, lorsque nous mettons des documents à la poubelle, il ne peut plus rien leur arriver. Si c’est vrai dans la plupart des cas, il n’en reste pas moins utile de se protéger sérieusement d’un éventuel concurrent trop curieux, mais également de protéger les données sensibles de ses fournisseurs et clients. S’il est possible d’utiliser un broyeur de bureau, mais que la quantité à détruire excède quelques feuilles, l’opération sera très chronophage…et le temps, c’est évidemment de l’argent. Une autre possibilité est d’organiser une destruction confidentielle de documents sur site, mais dans ce cas, le compteur tourne et ce process est devient vite extrêmement coûteux s’il s’agit d’un volume de documents conséquent.
Troisième possibilité, faire appel à un collecteur/recycleur de papier qui, s’il propose un process incluant destruction, offre généralement un broyage sommaire, bien loin des standards de taille de broyat de la norme DIN66399, garantissant plusieurs niveaux de confidentialité aux documents détruits. Alors d’ou vient cette différence de format de coupe? En premier lieu les couteaux du broyeur dédié permettent une coupe beaucoup plus fine que lors d’une destruction classique. L’autre différence majeure est la présence de grilles en sortie de broyeur. Ces grilles sont interchangeables en fonction du format de broyat souhaité, et agissent comme un filtre, ou seuls passent les éléments déchiquetés au bon format.
DIN66399, P1 à P7… que choisir?
C’est partant de ce constat que Monseu Recycling a décidé de se doter d’une chaîne de destruction permettant à la fois de traiter des volumes très importants de documents (avec la possibilité de détruire par palettes complètes!), mais également dans différentes tailles de résidus de papier, équivalant au standards de la norme DIN66399, et correspondant à différent types d’attentes en matière de sécurisation.
Nous avons choisi de proposer en phase de démarrage les niveaux P1 et P4. Si la destruction P1 suffira à une majorité de clients souhaitant s’assurer que les données soit illisibles, avec des lamelles de maximum 2000mm2 ou une largeur maximum de 12mm, la destruction P3 ou P4 s’adressera quand à elle aux clients traitant des données sensibles ou confidentielles, avec une taille de broyat de maximum 320mm2 ou une largeur de bandelette de maximum 2mm.
L’autre intérêt, et non des moindres, est d’avoir une débit important, et aucun traitement manuel entre le support de stockage et le broyeur. Cette double économie, en temps et en main d’oeuvre, a une influence importante sur les tarifs, hyper-compétitifs en regard du niveau de sécurisation souhaité et obtenu.